La BMC propose de découvrir aujourd’hui une grande figure de la lutte des noirs américains : Ida B. Wells.

Ida b WellsIda Wells est née le 16 juillet 1862, de parents esclaves, à Holly Springs, Mississipi. Ida aura la chance de fréquenter l’école, l’esclavage ayant été aboli après la guerre de Sécession. Très tôt elle choisira sa voie alors que ses parents ont décédé lors d’une épidémie de fièvre jaune qui a décimé la population de Holly Springs. Elle devra dès lors, à l’âge de 16 ans, prendre en charge ses frères et ses sœurs. Ces derniers ayant grandi, elle déménagera à Memphis où elle ambitionne de devenir comédienne, journaliste ou romancière. Elle y intègre une association culturelle et échange avec d’autres professeurs sur les idées, les essais, la littérature. Elle devient la rédactrice du journal de l’association. Ainsi débute sa carrière journalistique avec des articles de plus en plus appréciés car elle y aborde des sujets politiques et religieux. Ida se fait petit à petit un nom à Memphis, mais c’est son procès contre une compagnie ferroviaire qui va tout particulièrement mettre les projecteurs sur elle. Cet incident au cours duquel Ida avait refusé de laisser le wagon de première classe réservé aux voyageurs blancs et qui aboutira à un procès qu’elle intentera contre la compagnie, fera l’objet d’un article dans la gazette paroissiale : Living Way. De nombreux journaux dans tout le pays reprendront l’article. Elle intègrera de plus en plus le monde du journalisme rejoignant le journal local Free Speech and Headlight, participant à des conventions de journalistes noirs.

Entretemps, les ségrégations à Memphis continuent de faire des victimes. Le plus grand combat d’Ida va commencer lorsqu’au printemps de 1892, elle apprend qu’un de ses amis a été tué. Celui-ci, Tom Moss, tenait avec deux associés un magasin d’alimentation très fréquenté à Memphis : The people’s Grocery. Jaloux de leur réussite, des blancs propriétaires d’un magasin voisin avec la complicité d’autres blancs attaquèrent l’épicerie de Tom. Celui-ci avec ses amis répliquèrent, ils firent feu et les mirent en fuite. Ils furent arrêtés et de la prison étant une foule d’hommes blancs vint les tirer de leur cellule et les mit à mort. Devant l’impunité qui s’en suivit et devant le refus des blancs de Memphis de défendre les droits de leurs concitoyens noirs, Ida écrit dans le Free Speech : « Il ne nous reste donc plus qu’une chose à faire : économiser pour quitter une ville qui ne protège ni nos vies ni nos biens et ne nous garantit pas un procès équitable. » Ainsi commence sa lutte contre le lynchage. Elle sillonne le pays pour parler à ceux qui ont vu des lynchages de près. Elle épluche les journaux pour analyser les cas et conclut que la majorité des cas de lynchage sont des noirs. Les articles d’Ida sur le sujet vont déranger, et des assaillants blancs feront irruption dans le journal pour le détruire. Sous la menace, Ida laisse Memphis pour New-York où le rédacteur en chef du New York Age, T. Thomas Fortune, la presse de sortir un article. L’article d’Ida montre la vraie nature du lynchage et selon Frederick Douglass, il s’agit d’une véritable « Révélation ». Cet article dans l’Age va la transformer en veritable militante. Des hommes politiques, des hommes d’église veulent en apprendre davantage sur le lynchage, alors elle parcourt le pays mobilise les gens, tient des conférences sur le sujet. A sa mort en 1931, le lynchage aura presque disparu aux Etats-Unis.

Source : Dray, Philip. En toute justice, Ida B. Wells, La vie courageuse d’une journaliste engagée. Paris : Nouveaux Horizons, 2013

MissionLa Fondation Connaissance et Liberté, créée en 1995 et reconnue d’utilité publique depuis 2000, est une fondation nationale haïtienne financée principalement par l’Open Society Foundations. L’Open Society Foundations est un réseau de fondations et d’initiatives établies à travers le monde par le financier hongrois américain George Soros pour la promotion des valeurs démocratiques. La FOKAL reçoit aussi des financements de l'Union Européenne et de la coopération Française.

De la création de FOKAL

La Fondation naît en avril 1995 après mandat octroyé à Michèle Duvivier Pierre-Louis par Karen J. Greenberg, vice-présidente des programmes du Open Society Institute créé dans les années 80 par le philanthrope Georges Soros. Ce réseau de fondations, projets et institutions partenaires, établi dans plus d’une centaine de pays est connu aujourd’hui sous le nom de Open Society Foundations (OSF).

Aryeh Neier, président d’alors du Open Society Institute (OSI), fut le premier à contacter Michèle D. Pierre-Louis, en janvier 1995 à Port-au-Prince. Michèle D. Pierre-Louis sera ensuite invitée à rencontrer Georges Soros, fondateur-chairman de OSI, à New York en février 1995 et, de cette rencontre viendra la décision de lui confier la création d'une fondation en Haïti. Un mandat officiel notarié sera par la suite communiqué à Michèle Duvivier Pierre-Louis « aux fins de signer l’acte constitutif, les statuts et tous actes nécessaires à la constitution de la Fondation connaissance et liberté ; de constituer toutes valeurs ou toutes sommes nécessaires à l’affectation de cette fondation. »

En juillet 1995, la fondatrice de FOKAL, Michèle D. Pierre-Louis, fait appel à sept bénévoles pour constituer le premier conseil d’administration. En effet, l’article 4 des statuts de FOKAL confère à la fondatrice le pouvoir de nommer les membres du premier conseil d’administration. Ces derniers ayant le statut de bénévoles et ne devant recevoir aucune rémunération.

Le 14 juin 1996, le notaire Garry Brisson Cassagnol transmet officiellement les statuts de la Fondation Connaissance et Liberté au maire de Port-au-Prince, après leur enregistrement notarial selon mandat accordé à Michèle Duvivier Pierre-Louis, pour acheminement au Ministère de l'Intérieur et des Collectivités Territoriale, aux fins de publication au Moniteur. Le dépôt des statuts eut lieu en présence des témoins suivants : Lorraine C. Mangonès et Evens Toussaint, respectivement directrice adjointe et directeur financier. 

Le 21 avril 1997, le maire de Port-au-Prince, Joseph Emmanuel Charlemagne enverra au Ministre de l’intérieur d’alors, Jean Joseph Molière, le certificat d’inscription de la Fondation dans le registre spécial de la commune de Port-au-Prince. La publication dans le Journal officiel Le Moniteur se fera le 28 janvier 1999 au numéro 8 de sa 154e année. L'année suivante, FOKAL recevra du Gouvernement de la République la déclaration d’utilité publique lui donnant la personnalité juridique, qui paraîtra dans le Moniteur du 4 mai 2000, au numéro 35 de sa 155e année

L’article 3 de ces statuts définit la vision de l’institution : promouvoir les structures nécessaires permettant l’établissement d’une société démocratique juste et solidaire soucieuse du développement de l’éducation et de la communication de la science et de la culture.

Du conseil d’administration de FOKAL 

Le conseil d’administration de FOKAL donne les grandes orientations de la fondation et se réunit statutairement au moins quatre fois par an pour suivre la mise en œuvre des actions qui ont été approuvées. En janvier 2015, le juriste et économiste  Maxime D. Charles devient le président de l’actuel conseil d’administration, succédant à Madame Danièle Magloire, sociologue et militante des droits humains.

Le (la) président (e) convoque le Conseil pour réunion ou toute éventuelle modification des statuts, co-signe avec la directrice les déclarations officielles, représente le conseil de la fondation lors des rencontres annuelles du réseau d’Open Society Foundations ; il (elle) a droit de signature sur les comptes de la Fondation au même titre que la directrice exécutive, la directrice financière et/ou la directrice adjointe. Le (la) vice-président (e) remplace le président en cas d’absence. La secrétaire générale valide et signe les procès-verbaux des conseils d’administration.  Les conseillers approuvent au même titre que les précédents membres les grandes orientations présentées par la directrice exécutive. Ils n’ont pas de droit de signature sur les comptes ou sur les déclarations officielles sauf si exceptionnellement mandaté par la majorité des membres du CA et la directrice exécutive. 

Les membres du premier conseil d’administration en 1995 : 

Président : Frère Franklin Armand, fondateur de deux ordres religieux autochtones dans le Plateau central : les Petits Frères de l’Incarnation (1976) et les Petites Sœurs de l’Incarnation (1985).

Vice-présidente : Inette Durandis, agronome, dirige depuis 1992 les projets de développement de l’Eglise Méthodiste d’Haiti (EMH).

Secrétaire :Michèle Montas, journaliste de formation, directrice de la salle des nouvelles de Radio Haiti Inter.

Conseiller : Daniel Henrys, médecin spécialisé en santé communautaire et santé publique, membre fondateur du SOE (Service Œcuménique d’entraide).

Conseiller : Moïse Jean-Charles, coordonnateur du Mouvman Peyizan Milot, nouvellement élu maire de Milot. 

Conseiller : Luc Pierre, professeur à l’Ecole normale supérieure et à la Faculté de linguistique appliquée. Auteur du livre : Education et enjeux socio-économiques. 

Conseiller : Père Hugo Trieste, de la congrégation des Scheutt, membre de la Commission Justice & Paix depuis 1989 et la Plateforme des organismes haïtiens de défense des droits humains depuis 1991.

Les présidents du CA de FOKAL de 1995 à aujourd’hui : 

  • Frère Francklin Armand : juillet 1995 à novembre 1998
  • Inette Durandis, agronome : novembre 1998 à juin 2006
  • Docteur Daniel Henrys : juin 2006  septembre 2008
  • Danièle Magloire, sociologue : septembre 2008 – janvier 2015
  • Maxime D. Charles, juriste, économiste : janvier 2015 - présent

Les différents membres du CA de 1995 à aujourd’hui et leurs mandats :

Luc Pierre (Juillet 1995 – Septembre 1997), Conseiller

Moïse Jean-Charles (Juillet 1995 – Juillet 1998), Conseiller

R.P. Père Hugo Trieste (Juillet 1995 – Octobre 1998), Conseiller

Dr. Daniel Henrys (Juillet 1995 – Février 2009), Conseiller (1995-1998) Vice-président (1998-2006), président (2006-2009)

Michèle Montas (Juillet 1995 – Décembre 2001) Secrétaire 

Inette Durandis (Juillet 1995 – Juin 2006) Vice-présidente (1995-1998), puis Présidente (1998-2006)

Frère Francklin Armand (Juillet 1995 – Décembre 2001) Président (1995-1998), conseiller (1998-2001)

Abner Septembre (Novembre 1998 – Avril 2005) Secrétaire

Smarck Michel (Novembre 1998 – Février 2002), Conseiller

Vertus Saint-Louis (Novembre 1998 – présent), Conseiller

Danièle Magloire (Décembre 1998 – présent), Secrétaire (1998-2008), puis Présidente (2008-2015), puis Vice-présidente (2015-…)

Dr. Nicole Magloire (Juin 2002 – Mars 2015), Vice-présidente

Patrick Vilaire (Novembre 2002 – Février 2009), Conseiller

Norma Powell (Octobre 2009 – présent), Conseillère (2009-2015), Secrétaire (2015-…)

Maxime D. Charles (Avril 2010 – présent), Conseiller (2010-2015), Président (2015-…)

Me. Jean-Joseph Exumé (Juin 2015 – présent), Conseiller

Bureau Exécutif actuel de FOKAL

Michèle Duvivier Pierre-Louis, Présidente de la fondation (Directrice Exécutive de 1995 à 2008)

Lorraine Mangonès, Directrice Exécutive

Marie Edmonde Jeune, Directrice Financière

Elizabeth Pierre-Louis Augustin, Directrice des Programmes

Première visite de George Soros pour rencontrer la Fondation : novembre 1998. 

Seconde et dernière visite en date : novembre 2008.

La Fondation Connaissance et Liberté (FOKAL) accueille mercredi 2 mars à 14h00 une table ronde intitulée « Problématique de la science ouverte en Haïti et en Afrique francophone » avec le concours du Programme de Maîtrise en Histoire, Mémoire et Patrimoine de l’Université d’État d’Haïti. 

La science ouverte renvoie, d'une part, à de nouvelles manières de pratiquer la recherche scientifique dans tous les domaines : accès libre aux publications scientifiques grâce aux archives ouvertes, revues en libre accès, partage des données, science en ligne, partage des bibliographies, recherche-action participative, ouverture de la recherche et des universités vers la société civile, démocratie scientifique, etc. D'autre part, elle implique une réflexion critique sur l'ordre normatif dominant de la science contemporaine et le désir de rétablir un certain équilibre en créant plus de justice cognitive, davantage de respect et de visibilité pour la science faite dans les pays du Sud. Bien que de plus en plus considérée comme un outil d'empowerment dans le cadre d'une démarche de développement durable, elle est peu connue en Haïti, tout comme dans d'autres pays francophones du Sud.

Pascal TOUOYEM, Philosophe  et Professeur à Catholic university of Central Africa/University of Yaoundé 1 animera cette table ronde.

Interviendront :

  • Florence Piron, Anthropologue et professeure à l’Université Laval, Canada : « La science ouverte comme outil de justice cognitive au service du développement local durable » 
  • Émilie Tremblay, Sociologue, UQAM : « L’invisibilité des auteurs des Suds dans l'enseignement universitaire des sciences sociales au Nord et au Sud : un frein au développement durable et à la justice cognitive » 
  • Jean-Claude Guédon, Historien des Sciences, professeur à l’Université de Montréal « Le libre accès en Amérique latine, un outil de développement ? » 
  • Sophie DIBOUNJE MADIBA, Documentaliste du Centre International de Recherche et de Documentation sur les Traditions et les Langues africaines (CERDOTOLA) : Le CERDOTOLA - Mission de réhabilitation de la fierté africaine par la valorisation numérique des savoirs locaux et patrimoniaux.

Cette table ronde est organisée en prélude au colloque international « La science ouverte et le libre accès aux ressources scientifiques : un outil collectif de développement durable ? » qui se tient les  3 et 4 mars 2016 à Port-au-Prince, avec l’appui de l’Agence Universitaire de la Francophonie.

Vient de paraitre chez Mémoire D’Encrier, l’essai « Haïti. De la dictature à la démocratie? », un ouvrage collectif sous la direction de Bérard Cénatus, Stéphane Douailler, Michèle Duvivier Pierre-Louis et Étienne Tassin, avec un préface de Étienne Balibar. 

Ce livre rassemble les interventions présentées à un colloque réalisé en juin 2014 au Karibe Convention Center à Port-au-Prince,sur le thème « De la dictature à la démocratie ? Transition, mémoire, justice », avec la participation d’universitaires, d'experts, de représentants de la société civile et d’étudiants d'Haïti, d'Argentine, du Brésil, de France, du Canada, de Guadeloupe. Le colloque visait à « permettre aux scientifiques d'ouvrir des chantiers de recherche et d'enseignement sur les questions liées à la mémoire et les processus de sortie de dictature et d'entrée en démocratie ».

En librairie depuis le 16 février 2016, « Haïti. De la dictature à la démocratie? » invoque « l’urgence de réfléchir à l’avenir d’Haïti ». Travail de mémoire et de restitution, ce collectif est une contribution singulière à l'avènement d'une démocratie à venir. 

« À un moment où le bilan de la société haïtienne est négatif, où le moindre check-up révèle les tensions qui la bouleversent, l’ouvrage montre avec une force irréductible l’existence de l’homme que Diogène cherchait. Le regard sévère des auteurs affiche une volonté d’écarter le malheur en refusant de sombrer dans l’hébétude», estime Leslie Péan dans un article publié sur Alterpesse http://www.alterpresse.org/spip.php?article19739#.Vs4nefkrLcs

Ont collaboré à cet ouvrage : Wien Weibert Arthus, Etienne Balibar, Jhon Picard Byron, Frédéric Gérald Chéry, Marie Marguerite B. Clérié, Lewis A. Clormeus, Jacky Dahomay, Christophe David, Edelyn Dorismond, Stéphane Douailler, Jean-Joseph Exumé, Maria Freier, Jean Waddimir Gustinvil, Laënnec Hurbon, Sabine Lamour, Danièle Magloire, Lucas Martin, Jerry Michel, Franklin Midy, Gaël Pétillon, Michèle Duvivier Pierre-Louis, Odonel Pierre-Louis, Marcelo Raffin, Diogo Sardinha, Vertus Saint Louis, Étienne Tassin, Dominic Voisard. 

Pour lire un extrait du livre, cliquez ici 

http://flipbook.cantook.net/?d=%2F%2Fwww.entrepotnumerique.com%2Fflipbook%2Fpublications%2F27681.js&oid=249&c=&m=2&l=fr&r=&f=pdf

Pour télécharger la table des matières, cliquer ici 

Extraits

« Il est très significatif que ce soit en Haïti, en jetant un regard rétrospectif et prospectif sur les terribles épreuves que le pays a subies et en essayant d’évaluer ses chances de les surmonter pour de bon, que les questions de la justice, de la mémoire et de la démocratie, intriquées en un seul nœud, soient ainsi poussées plus avant, pour le plus grand bénéfice de tous… »

Étienne Balibar

« Haïti semble être le pays qui a fait la démonstration qu’un peuple d’anciens esclaves, émancipés par la force des armes, pouvait vivre pendant près de deux siècles dans l’extrême précarité, sans avoir accès à ce que l’on nomme généralement les bienfaits du monde capitaliste, du monde civilisé: état civil, habitat, eau courante et potable, électricité, hôpital, école, écriture, moyens de communication, etc. Et pourtant, s’est forgée dans cette société largement rurale et quasi autarcique, une vision du monde, de la vie, de la maladie, de la mort, de la solidarité, de la dignité. Et plus que tout de la liberté. Libres d’avoir pour la première fois une vie privée et de se reproduire socialement et légalement, ce qui fut interdit à l’esclave. »

Michèle Duvivier Pierre-Louis

 

Le film club de l’Harold Courlander-American Corner de la Bibliothèque Monique Calixte propose aux amateurs des histoires développées dans les livres de bandes dessinées de l’univers Marvel et DC Comics et au public en général le film américain Man of Steel.

Film du jeudi 24 février 2016 : 2 h 00 pm

Man of Steel (titre original: Man of Steel)

Man of Steel est un film américain réalisé par Zack Snyder, écrit par David S. Goyer et produit par Christopher Nolan, sorti en 2013. Basé sur Superman, personnage de DC Comics, le long-métrage est un reboot qui dépeint les origines du super-héros. Ce film dure 143 mn (2 h 23 mn), il met en vedette Henry Cavill, Amy Adams et Michael Shannon.

Élevé dans une ferme du Kansas, un petit garçon découvre qu'il possède des pouvoirs surnaturels et qu'il n'est pas né sur Terre. Plus tard, il s'engage dans un périple afin de comprendre d'où il vient et pourquoi il a été envoyé sur notre planète. Mais il devra devenir un héros s'il veut sauver le monde de la destruction totale et incarner l'espoir pour toute l'humanité.Superman va devoir affronter deux autres survivants de la planète Krypton, le redoutable Général Zod, et Faora, son partenaire.

N.B. Le film sera projeté en Français et avec sous-titrage Anglais.

Du 29 février au 8 mars 2016, la francophonie déroule son tapis rouge pour le 1er Festival du Film Francophone de Port-au-Prince !  A l’initiative de l’Institut français en Haïti, une semaine entière sera dédiée au 7ème art des pays qui font vivre la langue française. Rencontre et mélange des genres, tel est le thème de cette sélection de films qui vous emmènera de la France au Mali en passant par le Congo, la Suisse, Haïti, la Belgique et le Canada. Autant de pays et d’œuvres qui révèlent les multiples facettes de la francophonie et donnent à voir une sélection inédite de films en Haïti.  L’œil à l’écran et la tête bercée d’histoires, pour sa première édition, le Festival du Film Francophone de Port-au-Prince compte ainsi promouvoir toute la magie et la diversité du cinéma sur grand écran ! 

Le 1er Festival du Film Francophone est rendu possible grâce à l’appui et au soutien de l’Institut français de Paris, CANAL+,  l’Ambassade de Suisse, l’Ambassade du Canada, Wallonie Bruxelles International, l’OIF, le Festival IFFIC de Santiago de Los Caballeros en République Dominicaine, le Yanvalou, Fokal, La Cinémathèque de Pétion-Ville, Ciné Lari A et l’Association Colibri.

Lieux de projection : IFH, place Jérémie, Cinémathèque de Pétion-Ville, Yanvalou, Place du Canapé Vert

PROGRAMMATION FOKAL

 

Timbuktu » - D’Abderrahmane Sissako - 2014 

Non loin de Tombouctou tombée sous les joug des extrémistes religieux, Kidane mène une vie simple et paisible dans les dunes, entouré de sa femme Satima, sa fille Toya et de Issan, son petit berger âgé de 12 ans. Mais leur destin bascule le jour où Kidane tue accidentellement Amadou, le pêcheur qui s’en est pris à GPS, sa vache préférée. Il doit alors faire face aux nouvelles lois de ces occupants venus d’ailleurs…

 Bande de filles » - De Cécile Sciamma – 2014

Marieme vit ses 16 ans comme une succession d’interdits. La censure du quartier, la loi des garçons, l’impasse de l’école. Sa rencontre avec trois filles affranchies change tout. Elles dansent, elles se battent, elles parlent fort, elles rient de tout. Marieme devient Vic et entre dans la bande, pour vivre sa jeunesse. 

DANS LES AUTRES LIEUX (VOIR LE CALENDRIER DES PROJECTIONS)

 Welcome » - De Philippe Lioret – 2009 

Pour impressionner et reconquérir sa femme, Simon, maître nageur à la piscine de Calais, prend le risque d’aider en secret un jeune réfugié kurde qui veut traverser la Manche à la nage. 

  « Pas son genre » - De Lucas Belvaux - 2013

Clément, jeune professeur de philosophie parisien est affecté à Arras pour un an. Loin de Paris et ses lumières, Clément ne sait pas à quoi occuper son temps libre. C'est alors qu'il rencontre Jennifer, jolie coiffeuse, qui devient sa maîtresse. Si la vie de Clément est régie par Kant ou Proust, celle de Jennifer est rythmée par la lecture de romans populaires, de magazines « people » et de soirées karaoké avec ses copines. Cœurs et corps sont libres pour vivre le plus beau des amours mais cela suffira-t-il à renverser les barrières culturelles et sociales ? 

 « SOLEY » - De Yann Levy et Thomas Noreille - 2015

À Port au Prince, la jeunesse est livrée à elle même. Entre l'errance et les gangs, il n'y a que peu d'alternatives pour celles et ceux qui n'ont pas eu la chance de bien naître. Tout le monde n’a pas accès à l’éducation, les institutions sociales sont inexistantes. Ici  avant de vouloir ou pouvoir se réaliser, il faut se battre pour survivre. Plus qu'un sport, la boxe est un choix de vie. Monter sur le ring c'est jouer son destin en quelques minutes, risquer des années de sacrifice pour un instant de gloire entre 4 cordes. Boxer, c'est se dépasser, se combattre soi-même et son propre sort. Devenir boxeur c'est se réapproprier son histoire à la force de ses poings. Par une approche intimiste du quotidien de trois jeunes boxeurs, Djaoul qui boxe pour survivre, Guerline l’indépendante et Sonyto l’espoir de la jeune boxe amateur haïtienne, SOLEY donne à voir les attentes de 3 jeunes, leur rêve d'avenir loin de leur misère, entre fuite individuelle et futur glorieux dans la lignée des pères fondateurs de la République d'Haïti.

  « La cour de Babel » - De Julie Bertuccelli – 2013

Ils viennent d’arriver en France. Ils sont Irlandais, Serbes, Brésiliens, Tunisiens, Chinois ou Sénégalais... Pendant un an, Julie Bertuccelli a filmé les échanges, les conflits et les joies de ce groupe de collégiens âgés de 11 à 15 ans, réunis dans une même classe d’accueil pour apprendre le français. Dans ce petit théâtre du monde s’expriment l’innocence, l’énergie et les contradictions de ces adolescents qui, animés par le même désir de changer de vie, remettent en cause beaucoup d’idées reçues sur la jeunesse et l’intégration et nous font espérer en l’avenir... 

 « Deported » - De Rachèle Magloire, 2012

Deported filme huit déportés arrivés en Haïti au cours des 20 dernières années, après qu’ils aient purgé leur peine de prison aux États-Unis et au Canada. Ils expliquent leur difficile parcours, leur solitude et leur incompréhension face à cette double peine. La caméra prend le temps de demeurer mois après mois aux côtés de ces personnages, libres à nouveau, mais enfermés dans un pays qui n’est pas le leur. Rachèle Magloire et Chantal Regnault ont travaillé six ans sur la réalisation de Deported. Leurs pérégrinations les ont menées auprès de nombreux acteurs directement ou indirectement impliqués dans l'arrivée et la réinsertion des déportés en Haïti. De ces rencontres, de leurs impressions, de leur sensibilité, est né ce film qui apporte un éclairage partiel sur une problématique complexe, sur laquelle beaucoup peut encore être dit. 

 « Sur les chemins de la rumba » – De David Pierre Fila 

Les chemins de la rumba nous entraîne à travers les côtes Africaines, du bassin du Congo, de Cuba, de l’Équateur, en Côte d’Ivoire, dans un voyage, trempé de notes familières, toutes désireuses de fondre l’essence de cet art musical africain avec un regard et des rythmes issues du Bassin du Congo, en somme des sources qui lui ont donné sa forme et son âme.

 « Tokyo fiancée » - De Stefan Liberski, 2015

La tête plein de rêves, Amélie, 20 ans, revient dans le Japon de son enfance. Pour gagner sa vie, elle propose des cours particuliers de français et rencontre Rinri, une jeune Japonais passionné de langue française. Entre surprises, bonheurs et déboires d'un choc culturel, elle découvre un Japon qu'elle ne connaissait pas. Adaptation du roman Ni d'Eve ni d'Adam d'Amélie Nothomb

 « Capitaine Thomas Sankara » - De Christophe Cupelin, 2014

Capitaine Thomas Sankara dévoile le destin unique du président du Burkina Faso, de son élection en 1983 à son assassinat en 1987. Révolutionnaire, féministe et écologiste, Thomas Sankara a transformé l'un des pays les plus pauvres du monde en défendant la voix des exclus jusqu'à la tribune de l'ONU pour réclamer l'annulation de la dette africaine. Ces archives étonnantes redonnent la parole à ce leader charismatique qui a marqué les consciences bien au-delà de l'Afrique. C’est le portrait surprenant d’un jeune président, arrivé au pouvoir par un coup d’état, que nous propose Christophe Cupelin. Un président qui n’aura eu de cesse de redonner à son pays, espoir, dignité et conscience en ses propres valeurs. C’est l’histoire d’un militaire, vif et intelligent, qui rêvait d’un avenir en grand pour son pays. Un homme qui, grâce à ses idéologies, aura réussi à construire des écoles, des logements, à tenter de changer les mentalités pour les femmes de son peuple et à rebaptiser son pays.

  «  Maestro » - De Léa Fazer - 2013

Henri, un jeune acteur qui rêve de jouer dans FAST & FURIOUS, se retrouve engagé dans le film de Cédric Rovère, monstre sacré du cinéma d’auteur. Les conditions du tournage ne sont pas tout à fait celles auxquelles il s’attendait… Mais le charme de sa partenaire et la bienveillance du maître vont faire naître en lui des sentiments jusqu’alors inconnus. Et Rovère, conquis par la jeunesse et la fantaisie d’Henri, vivra ce tournage comme un cadeau inattendu.

 « Opération Libertad » - DeNicolas Wadimoff, 2012

En avril 1978, les membres du Groupe Autonome Révolutionnaire (GAR) s’attaquent à une grosse banque zurichoise. Leur but est de prouver la collusion entre le système financier helvétique et les dictatures latino-américaines. Ils filment l’intégralité de leur action. Les GAR obtiennent la confession du directeur de la banque, mais pas celle du passeur d’argent paraguayen, qui refuse de collaborer. Faut-il liquider ce lieutenant-colonel des services secrets de la dictature? Le prendre en otage ? Et que faire de l’énorme somme volée à la banque ? Un vrai casse-tête suisse. Et toujours cette question, lancinante et éternelle: la fin justifie-t-elle les moyens? Trente ans plus tard, les cassettes vidéos relatant la totalité de l’opération réapparaissent… et posent une nouvelle question: la fin, c’était quoi, déjà? 

 « Fidelio » - De Lucie Borleteau – 2014

Alice, 30 ans, est marin. Elle laisse Félix, son homme, sur la terre ferme, et embarque comme mécanicienne sur un vieux cargo, le Fidelio. A bord, elle apprend qu’elle est là pour remplacer un homme qui vient de mourir et découvre que Gaël, son premier grand amour, commande le navire... Au gré des escales, au milieu d’un équipage exclusivement masculin, bercée par ses amours qui tanguent, Alice s’expose au bonheur de tout vivre à la fois et tente de maintenir le cap…

CALENDRIER ET LIEUX DE PROJECTIONS

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A la suite des propositions et des recommandations formulées par les animateurs lors de leur rencontre annuelle en décembre 2014, FOKAL a donc décidé de réorganiser les activités de débat en les concentrant chaque année autour d’une seule thématique. Ceci a l’avantage de permettre :

  • une meilleure maitrise de la thématique et des sujets liés
  • une meilleure préparation des débats
  • un renforcement et une augmentation substantielle de la documentation dédiée
  • des interventions plus ciblées pour les débatteurs
  • une meilleure compréhension des enjeux liés aux sujets subsidiaires à la thématique

Pour l’année 2015, nous choisissons le thème suivant : « Quand la démocratie est en danger… », en écho avec notre partenaire IDEA NL qui conduit actuellement dans 15 pays européens le projet de débat « Menaces sur la démocratie ». C’est un thème d’actualité certes, mais qui est toujours actuel depuis 25 ans en Haïti. Car la démocratie haïtienne est toujours en construction, toujours fragile et constamment menacée par les crises électorales à répétition, les dérives populistes et les pesanteurs politiques, sociales et culturelles qui empêchent de faire triompher le droit, les droits humains et l’Etat de droit.

Débattre des menaces sur la démocratie 

«Quand la démocratie est en danger…" est basé sur le principe central de la pratique démocratique: que les citoyens à la fois doivent être vigilants et s’expriment sur les questions qui les touchent. Cette initiative usera de la sensibilisation, des échanges interclubs et de l'éducation au débat pour soutenir la pensée critique et la communication entre les jeunes, ainsi que d'une meilleure compréhension des causes profondes des problèmes qui menacent les droits humains en Haiti et dans le monde, et  la démocratie. 

FOKAL veut investir dans les jeunes en tant que futurs dirigeants qui ont le droit de vivre sur une terre saine où les valeurs telles que la paix, la démocratie, les droits humains et le respect de l’environnement sont tenus en haute estime.

CONTEXTE

Débattre des menaces sur la démocratie est nécessaire. Les médias en parlent tous les jours: Partout dans le monde, trop de jeunes sont lentement laissés pour compte dans le renforcement de l'économie et sont aux prises avec le chômage et la précarité. La hausse de l'extrémisme, du populisme et de la démagogie affectent fortement les droits humains, la démocratie et la paix, et ont abouti à la victoire électorale des populistes. 

L'afflux de narcotrafiquants, de bandits légaux, des repris de justice aux dernières élections générales en Haiti menacent l'avenir de l'Etat. Les discours incendiaires dans les médias et les débats de société, font parfois peur et alimentent la crise politique et électorale actuelle. Cela provoque la polarisation dans la société haïtienne. En particulier, les jeunes se sentent de plus en plus déconnectés des débats dans la société et des affaires politiques du pays.

Par conséquent, cette initiative dans le débat voudrait soulever les voix des élèves du secondaire sur ces sujets, car ils affectent leur avenir, et la paix et la stabilité dans le pays. Nous devons organiser les jeunes à devenir des acteurs actifs et informés dans les débats.

Objectifs 

Premièrement, cette initiative vise à apprendre aux jeunes, grâce au débat, les causes profondes de menaces actuelles à la démocratie, et leur enseigne des valeurs communes, la nécessité de la diversité des opinions et de la participation, et le rôle joué par les institutions démocratiques et des citoyens actifs dans la protection de ces valeurs. 

Deuxièmement, les participants à ce programme élargiront leurs horizons en débattant avec des jeunes de différentes régions du pays. 

Troisièmement, Les débatteurs apprennent à comprendre les problèmes, formuler des avis, et trouver des solutions. Enfin, leurs points de vue, argumentations et réflexions seront recueillis, regroupés, puis partagés dans un recueil qui fera office de document de plaidoyer, et sera disponible gratuitement.

ACTIVITÉS

Notre plan d'activité se concentre sur les événements de débat local, régional et national (camp thématique de débat). Des ateliers de formation, conférences, tournois de débat sur le sujet pourront être organisés par les clubs durant l’année, sous la supervision du coordinateur du PIJ. Les participants seront préparés en les informant sur le sujet et les former au débat. Ils apprendront à analyser des problèmes tels que les freins à l’établissement de la démocratie, la participation des citoyens aux élections, le recul des droits, l'exclusion sociale, le populisme…, et de discuter des pistes de solutions qui pointent des réalités vécues. 

A cette fin, nous recommandons que tous les débats organisés dans les clubs soient liés à cette thématique, et la coordination se chargera de fournir aux animateurs-trices des sujets et des documents si ils/elles le souhaitent. Les animateur-trices sont encouragés à prendre des initiatives pour créer les conditions qui facilitent le développement de cette initiative : recherche documentaire, achat de livres, de périodiques traitant diverses aspects de la thématique, mini-conférences par des personnes qualifiées sur le sujet, projection de films documentaires traitant du sujet… 

Cette action soutient la promotion des vues de la jeunesse pour l'avenir du pays.

Jean-Gérard ANIS

Coordonnateur Programme Initiative Jeunes

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Début des années 1970, au cœur de l’Afrique, un dictateur mégalomane arrivé au pouvoir par la volonté de la CIA décide de réécrire l’Histoire. Mobutu Sese Seko, l’homme à la toque de léopard, rebaptise le Congo en Zaïre et prône la doctrine de « l’authenticité ». Une théorie dont le but avoué est de rendre aux Noirs leur fierté bafouée par le colonisateur européen, mais dont le véritable leitmotiv est d’asseoir le pouvoir hégémonique d’un homme sur un pays grand comme 80 fois la Belgique, l’ancienne puissance coloniale. Ce que l’ancien sergent formé par les Belges n’avouera pas, c’est que cette idée est aussi une manière de se mesurer à un autre dirigeant africain qu’il a unilatéralement érigé en rival politique, tant le rayonnement intellectuel de ce dernier lui fait ombrage. « L’authenticité » du soldat Mobutu est ainsi une réponse à la « négritude » chère à Léopold Sédar Senghor, le président poète sénégalais qui passera à l’Histoire comme le premier Africain à être reçu à l’Académie française.

Se déclenche alors pour Mobutu, à la tête d’un Zaïre immensément riche en ressources naturelles, une course à la démesure visant à la fois à bâtir le mythe du « Père de la Nation – Guide Éclairé » et à bluffer le reste de cette Afrique noire où il revendique un statut de « Leader Authentique », fier défenseur de sa race. Et puisqu’on invoque la race noire et que l’homme en treillis n’a ni la verve ni la plume du poète Senghor, que lui reste-t-il ?

Il lui reste le terrain du marketing politique où le fantasme le dispute au mirage. En 1974, le dictateur organise dans sa capitale, moyennant la somme de 20 millions de dollars américains, ce qui sera connu comme « le combat du siècle » entre deux titans de la boxe, les athlètes « Noirs-américains » Mohamed Ali et George Foreman. Cet événement sportif international, le premier du genre sur le continent avant la Coupe du Monde de football organisée par l’Afrique du Sud post-apartheid en 2010, est parfois cité, 42 ans plus tard, comme l’illustration du « paradis perdu » du Congo-Zaïre. Le vestige d’une « grandeur » que les Congolais aimeraient tant reconquérir. Il faut se rendre à l’évidence : le pays est aujourd’hui mal en point et la valse du temps aidant, la mémoire sélective du peuple opprimé a entrepris, ici et là, de réhabiliter le bourreau d’hier. Le même qui, pendant 32 ans d’un règne sans partage, avait droit de vie et de mort sur ses « sujets ».

J’irai danser sur la tombe de Senghor est une fiction historique. En donnant la parole à un jeune musicien qui n’a que sa candeur et sa naïveté pour dévoiler au lecteur l’envers du décor d’une grand-messe sportive à laquelle il fut associé malgré lui, le roman se pose en miroir. Il invite les peuples qui ont payé un lourd tribut à la dictature et à ses sinistres avatars, à ne pas se tromper d’inventaire. Elle les invite surtout à ne pas entonner trop hâtivement la fameuse rengaine du « c’était mieux avant ». Sauf à vouloir que l’Histoire soit un perpétuel et bien funeste recommencement.

 Blaise NDALA est né et a grandi en République démocratique du Congo (ex-Zaïre), pays qu’il quitte en 2003 pour poursuivre des études de droit en Belgique. Il émigre au Canada en 2007 et s’installe brièvement à Montréal, puis dans la région d’Ottawa où il sera d’abord professeur de français langue seconde, ensuite fonctionnaire fédéral dans différents ministères. Depuis juillet 2015, il est Chef de mission en Haïti pour l’ONG internationale de défense des droits humains Avocats Sans Frontières Canada (ASFC).

Son premier roman J’irai danser sur la tombe de Senghor, publié en octobre 2014 aux éditions L’Interligne a remporté le Prix du livre d’Ottawa 2015, après avoir été finaliste successivement au Prix Trillium, au Prix Émergence – AAOF et au Prix Christine Dumitriu-Van-Saanen 2015. Blaise NDALA a signé par ailleurs la nouvelle « Silence, on crève ! » que l’on retrouvera dans le collectif Dialogues de l’œil, paru aux éditions Neige-galerie (Gatineau, Québec) en septembre 2015.

Également blogueur au Huffington Post France qu’il rejoint à l’invitation de la journaliste Anne Sinclair dès le lancement du journal en janvier 2012, l’auteur vit présentement à Port-au-Prince.

 

L’Ambassadeur des Etats-Unis d’Amérique en Haïti, Peter F. Mulrean, a visité les locaux de FOKAL à l’avenue Christophe le mardi 23 février 2016. Accompagné de son épouse et du conseiller en Affaires Publiques de l'ambassade, Indran Amirthanayagam, le diplomate s'est entretenu au cours de cette visite avec la Présidente de FOKAL, Michèle Pierre-Louis, sur les programmes de la fondation.

L’Ambassadeur s’est dit très impressionné par la diversité des programmes de FOKAL, particulièrement ceux qui concernent les jeunes, et a voulu s'enquérir des possibilités de collaboration au-delà de celles qui existent aujourd'hui.

M. Mulrean, qui avait auparavant assisté à un atelier de musique dans la salle polyvalente de FOKAL, a profité de cette première visite officielle pour faire un tour des lieux, guidé par Mme Pierre-Louis au cours duquel il a été introduit brièvement au staff de FOKAL. 

FOKAL est un partenaire direct de l’Ambassade américaine en Haïti, notamment à travers par le Harold Courlander-American Corner, crée en janvier 2011, logé à la Bibliothèque Monique Calixte. Espace de diffusion de la littérature et de la culture américaine, l'American Corner (littéralement Coin américain) est une initiative des Etats-Unis afin de développer une meilleure compréhension de la culture, l'histoire et la politique américaines dans des pays hôtes. 

Dans le cadre de cette collaboration, par ailleurs, FOKAL reçoit aussi de nombreux artistes américains lors de leur passage en Haïti, pour des master class, des ateliers pour transmettre leurs savoir-faire et la culture américaine. L’Ambassade américaine va a aussi soutenir la conférence ACURIL 2016 qui se tiendra du 5 au 9 juin 2016 en Haïti pour la 2e fois en 44 ans et qui regroupe les bibliothécaires, archivistes, muséologues et autres professionnels de l’information de la Caraïbe. 

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Adresse et contact

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143, Avenue Christophe BP 2720 HT 6112
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