MARDI.doc / Les films du mois d’octobre

FOK MardiDoc Films sept20213 Les MARDI.doc en ligne vous proposent cinq nouveaux films par mois disponibles tout au long du mois. Deux cent places virtuelles gratuites sont disponibles pour visionner chaque film sur la page des MARDI.doc sur Eventive. À la fin du mois, ils feront place à cinq nouveaux films. Chaque mardi à 10 heures am sur les réseaux sociaux, une discussion vous est proposée avec les réalisatrices et réalisateurs, des personnages des films et des personnalités de la société civile pour accompagner la programmation. 

 Découvrez les films du mois d’octobre :  

 Il faut créer, de Natacha Giafferi-Dombre

À Port-au-Prince et ses alentours, des femmes de milieu très modeste tentent de transcender leur condition matérielle par la pratique d’un art populaire puissamment expressif. Paillettes, peinture, plastique, métal, objets de récupération : rien n’échappe à leur désir créateur. Motif de fierté, lieu d’expression et d’émancipation, ce métier pas comme les autres leur donne aussi une certaine indépendance financière. Mais ne nous y trompons pas : la tâche n’est pas toujours aisée et la concurrence fait rage. Si la culture populaire est la culture de ceux qui sont privés de pouvoir, alors le pouvoir de créer donne aux 14 femmes de ce film choral l’envie de continuer la lutte... Avec Magda Magloire, Myrlande Constant, Katheline Alexis, Syndia Léance, Mabelle Williams, Dieunie Jovin, Mme Moreau, Myrtha et Amélie Balan, la famille Exil…

Un film de Natacha Giafferi-Dombre, Haïti, VO KR FR ST-FR, 2019, 24’.

Le violoniste, de Richard Sénécal

Après le tremblement de terre de 2010, Stravensky quitte Haïti pour aller étudier en République Dominicaine. Il renoue avec sa passion pour le violon et décide d’apprendre à jouer. Malgré les difficultés économiques, le racisme, il rencontre des gens merveilleux qui l’aident à concrétiser son rêve d’enfant.

Un film de Richard SÉNÉCAL, Haïti, République dominicaine, 2016, ES/KR ST-FR, 48’.

Les Guérisseurs de l’ombre, de Pierre Michel Jean

Une infirmière bénévole, un pasteur et un prêtre vaudou. Voilà ce que cité Georges, un bidonville niché dans la montagne en amont de Port-au-Prince, compte de soignants. Dans les quartiers pauvres en Haïti les habitants ont recours aux guérisseurs, à défaut d’hôpitaux ou d’argent pour payer le soin. Un véritable système para-sanitaire qui est rentré dans les mœurs plusieurs décennies après. Entre piqûres, incantations de loas et prières célestes, en attendant que l’État haïtien leur garantisse la santé conventionnelle, les riverains de cité Georges n’ont pas renoncé à se soigner.

Un film de Pierre Michel Jean, Haïti, 2014, VO ST-FR, 26’.

Nocturne, de Béatriz Santiago Munoz

Nocturne a été tourné sur 10 jours, principalement la nuit, en pensant à la transformation matérielle et poétique – en rêves, en ombres, par les objets et les idées – à Port-au-Prince. La réalisatrice portoricaine Béatriz Santiago Munoz était l’’ invitée du festival Quatre Chemins, dont la collaboration devient une part importante du projet lui-même. Dans Nocturne, Daphné Ménard performe un chant traditionnel au sujet d’un jeune homme arrêté par la police alors qu’il sort acheter du café. La mère de Guy Régis, joueuse de borlette assidue, nous décrit comment ses rêves la guide dans le choix des numéros. Deux jeunes étudiants en théâtre à l’École nationale des arts répètent un discours écrit à l’occasion.

Un film de Béatriz Santiago Munoz, Haïti, Puerto Rico, France, 2014, VO ST-FR, 31’.

Ayiti Toma, de Joseph Hillel

Malgré toute l'aide humanitaire dirigée vers Haïti depuis le violent tremblement de terre de 2010, la vie tarde à reprendre son cours normal. Un immobilisme qui n'est plus étranger à une population systématiquement dérobée de ses meilleurs éléments depuis des décennies. La question se pose du coup à savoir qui profite réellement de cette soi-disant entraide. Si l'histoire semble vouloir se répéter pour Haïti, plusieurs individus continuent malgré tout d'en défendre les intérêts et la culture face à la pression des pays occidentaux, qui n'hésitent pas à en manipuler les traits les plus distinctifs afin d'entretenir certains préjugés et de justifier leurs politiques à l'égard du pays.

Un film de Joseph Hillel, Haïti, Québec, 2014, VO ST-FR, 1h21’.

Adresse et contact

FOKAL - OPEN SOCIETY FOUNDATION HAITI
143, Avenue Christophe BP 2720 HT 6112
Port-au-Prince,Haïti | Tel : (509) 2813-1694

logos 3

 

 

 

 

Mots-clés

S'abonner à nouvèl FOKAL

Copyright © 2017 FOKAL. | Design by: jehilaire@logipam.com