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A livre ouvert avec Carole Karemera

« Le livre qui m’a le plus marqué dans ma vie de lectrice, je dirais probablement La route de la faim de Ben Okri, un auteur d’origine nigériane qui vit en Angleterre…Je crois que j’ai lu ce livre facilement six fois, j’ai dû l’offrir à une trentaine de personnes », témoigne Carole Karemera,  notre invitée du mois de « A livre ouvert ». Carole Karemera est directrice exécutive du Centre culturel Ishyo à Kigali au Rwanda. Ce centre fait partie du projet Littfacar, un projet pour la promotion de la littérature des pays d’Afrique et des Caraïbes (LITTAFCAR). 

Dans cet ouvrage que Carole Karemera nous invite à découvrir, Ben Okri fait réconcilier « le monde des vivants et des morts d’une façon tout à fait naturelle » dit-elle, « parce que je trouve qu’aujourd’hui on essaie de faire de la mort quelque chose de complètement…détaché de la vie des vivants et ça donne la peur et tout ce que ça engendre ». 

Grande lectrice et amante de la fiction, Carole ne cesse de partir à la rencontre d’autres auteurs. Elle aime découvrir des régions inconnues par la fiction. Son passage en Haïti au début du mois de mars 2015, lui a donné l’occasion « d’aller découvrir les autres auteurs des Caraïbes que je connais moins », reconnait-elle.  

Le ravissement des innocents de Taiye Selasi est son dernier roman lu au moment de l’entrevue. C’est le premier roman de Taiye Selasi, une écrivaine américaine d’origine ghanéenne et nigériane. « C’est une auteure brillante. On sent à travers ses écrits des documentations extraordinaires, une réelle intelligence, un humour pour le traitement de l’héritage et  ce qu’on en fait…C’est une réelle révélation et quelqu’un qui va vraiment compter pour la littérature d’origine africaine dans les vingt prochaines années », dit-elle.  

Poètes, romanciers, dramaturges…les auteurs de la littérature africaine ou de la diaspora africaine la passionnent. Carole est de celles capables de vous lister passionnément des écrivains à lire pour chaque partie de l’Afrique : Fellwine Sarr pour l’Afrique de l’Ouest, auteur du « Dahij », un essai sur le jihad intérieur et aussi l’auteure Sandrine Bessora, en passant par Sony Labou Tansi pour la région de l’Afrique centrale, « pour son écriture vive, forte, tranchée, sanglante, et provocante »,  ou Wainaina en Afrique de l’Est « parce qu’il pose vraiment la question de l’héritage, du regard et du monde des idées qui est importé et posé sur l’Afrique et il remet tout en question avec une légèreté, une finesse, une intelligence fantastique ».Ses lectures passent aussi par l’Afrique du Nord avec Ksikes Driss ou l’Afrique du Sud avec Mike Van Graan, « un auteur qui continue à poser les questions essentielles à la société africaine ». Outre-atlantique, si elle ne devait citer qu’un nom : « Toni Morrison, une déesse de la littérature »

Ecoutez-la ici http://bit.ly/192PyQH

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